sexta-feira, 18 de fevereiro de 2005

A alegria do Zé pelo amigo George


S'il existe un dirigeant européen sincèrement enthousiaste à l'idée d'accueillir le président des Etats-Unis la semaine prochaine à Bruxelles, c'est bien José Manuel Barroso. Le président de la Commission a tenu à le faire savoir, dès hier, à un groupe de journalistes européens. «Très sincèrement, George Bush est beaucoup mieux en privé qu'il n'apparaît à la télévision !» dit-il. «C'est un homme chaleureux, sympathique, spontané», confie José Manuel Barroso. «A la télévision, il peut sembler rigide, surtout pour un public européen, mais, je peux vous dire que dans les contacts personnels, il est beaucoup mieux.»
On l'aura compris, le président de la Commission européenne reçoit le président des Etats-Unis, mais aussi et surtout un ami. Les deux hommes s'appellent par leur prénom. «On s'est parlé plusieurs fois au téléphone ces derniers temps, raconte José Manuel Barroso. Il m'a notamment remercié pour les 200 millions d'euros que la Commission a débloqués pour l'Irak.»
Devenu président de l'exécutif européen, l'ancien premier ministre portugais doit faire oublier l'hôte du sommet des Açores, un rôle controversé, en pleine crise irakienne.
Ce n'est pas facile ; Barroso s'y emploie comme il peut. «Quand on dit que l'Irak a créé une division entre l'Europe et les Etats-Unis, je ne suis pas d'accord», explique-t-il. «C'est un sujet qui a divisé tout le monde, toutes les opinions publiques, chez nous en Europe, bien sûr, mais aussi aux Etats-Unis !» Autrement dit : sur l'Irak, il n'y a pas eu tant de différences transatlantiques qu'on ne le pense. «Arrêtons d'exagérer les clivages, de nous focaliser sur nos désaccords et mettons en valeur nos points communs avec les Américains, qui sont si nombreux», insiste le président de la Commission
”.

[in Le Fígaro]

j.marioteixeira@sapo.pt